vendredi 17 juillet 2009

We used to be friends : Ladder theory, lemon law and friend zone.



- Do you have condoms here?
- Eeeer... yep... but we're just friends, aren't we?
- Yeah sure... Random question.
- Sure... You know I decided I wouldn't sleep anymore with good friends, it's a new rule. Edict from yesterday. Applies from tonight.
- Don't freak out, I was just wondering.

Lui restait calme, silencieux, à l'autre bout de la table.
Je fixais si intensément le fond de mon verre que je me suis visualisée le fendre façon Superman.
C'était sans doute une des techniques de drague les plus bizarres qu’on m’avait faite.

Il décida ensuite qu'il était un peu fatigué et qu'il allait rentrer.
Le lendemain, quand il m'appela pour qu'on prenne un café, j'eus quelques doutes quant à ses intentions. Finalement, il voulait juste prendre un café.

L'autre jour, en lisant un billet qui élucubrait sur la fameuse théorie de Harry (celui de Sally, pas celui qui fait mumuse avec un balai) - énonçant "Men and women can't be friends because the sex part always gets in the way" - je tombai sur un article traitant de la théorie de l'échelle, théorie américaine traitant de l'interaction entre hommes et femmes, au même titre que la Lemon Law ou que la Friend Zone.

D'abord hallucinée par la façon dont l'auteur voyait les femmes je me pris à cette lecture.
J'ai donc abandonné l'idée de rédiger un billet à ce sujet pour vous soumettre tout simplement le lien vers cette théorie, c'est un peu long, pseudoscientifique, assez cynique, mais pour le moins divertissant, et parfait pour lancer une discussion sur la plage (bien qu'en ce qui me concerne je sois au bureau, mais là j'aimerais croire que je suis à la plage, donc je vous y accompagne) :


Faites le calcul, mesdemoiselles, si vous êtes du genre à avoir beaucoup d’amis, messieurs, si vous êtes du genre à avoir beaucoup d’amies, et enlevez de ces derniers :
- ceux ou celles qui sont en couple,
- ceux ou celles qui sont gays / lesbiennes,
- ceux ou celles qui ont essayé de vous draguer,
- ceux ou celles que vous avez essayé de draguer,
- ceux avec qui vous êtes sorti(e),
A priori, vous devez avoir assez d’une main pour compter ceux ou celles qui restent.
Franchement, chez lequel de vos amis vous verriez-vous débarquer mademoiselle, mal fagotée et démaquillée ? Qui irait vraiment dormir sur le canapé si vous étiez seuls, un soir, avec une bouteille de vin pour vous accompagner ?
Après tout, ce n’est pas parce que vous n’avez aucune attirance envers cet ami qui ne vous plaît aucunement, mais est « teeeellement gentil », qu’il n’en a pas pour vous.

Cette ambiguïté latente et persistante est-elle pour autant vraiment à déplorer ?
Certes, mettre de côté le rapport de séduction est reposant, certes il y a un point de non-retour, certes, la dernière fois que vous avez dit "je préfèrerais qu'on reste amis", vous avez eu l'impression d'avoir commis autant de dégats qu'une bombe de napalm dans son coeur hiroshimisé, mais après tout, la vie est aussi faites de dérapages incontrôlés, et de changements de rapports non maîtrisés!
Bon, allez à l'essentiel, filez lire ce lien, ça vous donnera de quoi débattre autour d'un godet ce soir. Avec votre nouvel ami. Ne flippez pas comme ça, il est en couple.

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