lundi 26 juillet 2010

Neighbourhood threat

Petite note qui traînait sur un coin du bureau depuis un peu plus d'un mois...

 
I love my neighbours, ça sonne un peu comme une série américaine qui passerait le samedi matin et qu'on regarderait le nez plongé dans notre bol de corn-flakes.


Le genre de séries qui mettrait en scène la vie d'une petite famille tout ce qu'il y a de plus normale, avec l'adolescente qui ne demande qu'à esquiver les avertissements de son père, et un petit frère un peu teigne mais attachant, qui termine toutes ses semaines en retenue et drague les copines de sa soeur.

Les I love my neighbours, c'est un peu ce genre de garnements.

Jérémy et William débarquent, un peu insolents, un peu affolants pour nous jouer leur petit tour de piste, tels deux petits minets beaux gosses, qui se pavanent sur la pelouse du lycée pour épater la galerie.

Sauf qu'en fait, les margoulins sont vraiment bons, parvenant à transmettre, par une simple session acoustique, l'énergie d'un live de baby rockeurs brit pas si baby, mécheux mais non moins talentueux.

A coup de David Ghetto et de voix haut perchées, ils se mettent en scène dos à dos, jouent les cabots des jardins publics, et terminent leur set en reprenant du Christophe Willem.

Au final, on a un peu l'impression de s'être posés à l'intercours de midi avec deux potes qui auraient le don d'exaspérer un prof de physique ne cessant de les reprendre pendant qu'ils tentent des expériences hasardeuses avec tout ce qui se trouve devant eux.

Mais la formule marche, elle est explose aux oreilles et au final, toute la classe en redemande.

A la fin, on serait bien partis faire un bowling avec eux avant de manger des pizzas retrouvées froides sur la moquette de leur chambre d'étudiant.


Neighbors, neighbors, neighbors
Have I got neighbors?
Have I got neighbors?
All day and all night
Neighbors
Have I got neighbors?
Ringing my doorbells
All day and all night
Ladies, have I got crazies?


I'd love those bloody neighbours.


http://www.myspace.com/thefuckinneighbours
Crédits photo : Claire Dori

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